Le Times of Israel a révélé le 30 octobre que le candidat républicain avait fixé une date butoir à Benjamin Netanyahou pour en finir avec un conflit.
La fin de la guerre avant le mois de janvier et l’investiture du nouveau président américain : c’est lors de leur rencontre en juillet à Mar-a-Lago en Floride que Trump a soulevé cette exigence à Netanyahu, selon le Times of Israel, citant le 30 octobre un ancien responsable de l’administration Trump et un officiel israélien.
Publiquement, le chef du gouvernement israélien revendique vouloir continuer les opérations jusqu’à obtenir une « victoire totale sur le Hamas ». Israël assurerait ensuite un « contrôle sécuritaire total » de Gaza.
Déjà avant la rencontre, Trump avait regretté la « mauvaise publicité » pour Israël du fait de cette guerre, qualifiant la destruction de maisons civiles de « très mauvaise image pour le monde ». Reste que la situation reste pour le moins incertaine, alors que l’escalade régionale se poursuit entre Israël et le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran. Sur le front intérieur, la droite radicale israélienne menace de se retirer du gouvernement en cas de cessez-le-feu avec le mouvement gazaoui.
Trump n’en est pas moins un solide allié d’Israël
Le Républicain, artisan durant son premier mandat d’une politique de normalisation d’Israël au Moyen-Orient, reste toutefois un allié précieux pour l’Etat hébreu, accusant par exemple l’administration Biden de « prendre le parti du Hamas » au printemps, alors que l’actuel président menaçait de cesser de livrer des armes à Israël en cas d’offensive à Rafah.