À peine 48 heures après avoir officiellement pris les rênes de la Maison-Blanche, le 47e président des États-Unis, Donald Trump, adopte une posture ferme face à Vladimir Poutine, son homologue russe.

Devant les caméras, installé dans le bureau ovale où il signe ses premiers décrets, Trump répond à une question concernant Poutine. Il critique le dirigeant russe, l’accusant d’avoir échoué dans ses objectifs militaires, et affirme qu’il est temps pour Vladimir Vladimirovitch Poutine d’accepter la paix, sous peine de détruire davantage l’économie russe. Plus incisif encore, Trump menace : si le Kremlin refuse de se soumettre, il imposera des sanctions économiques « plus fortes que jamais ».

Le lendemain, l’escalade verbale se poursuit. Trump lance un ultimatum de 100 jours, mettant fin à l’idée d’une résolution en 24 heures. L’ancien général Kellogg, conseiller en sécurité nationale, aura désormais trois mois pour résoudre ce qui s’annonce déjà comme un bras de fer diplomatique riche en rebondissements.

“Un deal ou des sanctions” – Trump

Optant pour une stratégie musclée, Trump s’adresse directement au public via les réseaux sociaux, notamment Truth et Telegram. Dans un style sans détour, il déclare : « Avec une économie en chute libre, je fais une TRÈS GRANDE FAVEUR [sic] à Poutine. Abandonnez maintenant, sinon cela n’ira qu’en empirant ! »

De son côté, Vladimir Poutine réagit avec calme, rappelant les motivations de son engagement en Ukraine et rejetant la responsabilité sur les États-Unis.

Les BRICS en ligne de mire

Alors que la confrontation entre ces deux superpuissances nucléaires prend des allures de match de boxe, une question cruciale se pose : quelle sera la réaction des alliés de la Russie, notamment les membres des BRICS (Brésil, Inde, Chine, Afrique du Sud) ? Ces pays, liés par un accord de solidarité, pourraient riposter en cas de sanctions économiques contre Moscou. Bien qu’ils aient amorcé une « dédollarisation » de leurs échanges, les États-Unis conservent une capacité économique et diplomatique considérable pour exercer des pressions, notamment sur des économies émergentes comme celle de l’Inde.

La position de la Chine reste également incertaine. Si une guerre économique éclatait entre Moscou et Washington, Pékin pourrait y voir une opportunité stratégique, notamment dans le contexte des tensions autour de Taïwan.

Un pari risqué pour Trump

Les prochaines semaines vont donc être haletantes, mais plus encore étouffantes. En se lançant dans une négociation agressive et brutale avec le maître du Kremlin, Donald Trump joue gros : sa crédibilité à l’international, mais tout autant vis-à-vis de son électorat étatsunien, est en jeu. À l’heure où sa priorité, indiquée lors de son intronisation, est de stopper l’inflation et de redonner du pouvoir d’achat à ses concitoyens.

Divergence Politique

par Divergence Politique

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